C'est avec grande motivation que nous nous rendions en Normandie pour rejoindre nos amis les Corbeaux de Tempête. Et l'accueil était à la hauteur. Un superbe site, une bonne logistique, des combats, des monstres et des trésors.
Même le mauvais temps, qui s'invitait progressivement à la fête, ne réussit pas à gâcher l'évenement. Et c'est donc à la taverne que nous passions nos meilleurs moments, entre deux tours de garde.
Car l'hostilité des lieux ne nous laissait pas d'autres choix que de garder notre camp, armes à la main, de jour comme de nuit.
Et la vaillance de nos guerriers, luttant sans faiblir contre la fatigue, nous a permit d'éviter toute tentative de vol, de mise à sac, et de sabotage.
Photo : PhotoGNik
Cela faisait longtemps que nous rêvions de participer à ce Grandeur Nature, qui se joue à guichet fermé, et dont on attend la suite en général au moins deux ans.
Et cela a été possible cette année-là, grâce à quelques amis subtilement infiltrés dans l'organisation.
Tout ça pour ça ! Du grand GN, une organisation parfaite, des participants exceptionnels, des repas incroyables. Il faut bien le dire, cette experience a été pour nous une des meilleures.
Rien à redire, si ce n'est bravo à toute l'équipe orga, et aux participants qui ont fait de ce week-end une expérience inoubliable.
C'est en force que nous revenons cette année en terre germanique, avec prêt de 100 compagnons au sein de la Compagnie Caradoc. Une armée impressionnante donc, de noir et de blanc vêtues, manoeuvrant avec classe, offrant un impressionnant spectacle à la plaine du Camp de la Terre.
Malgré la prise de notre camp par la redoutable Glace Noire, la tentative d'assassinat de notre Kaiser bien-aimé, nous revenons de cette aventure heureux et la tête haute. Avec les pensées bienveillantes de notre Avatar, la belle Gaïa, nous traverserons sans hésiter ce Portail vers une autre monde, où nous ne doutons pas que nos ennemis nous attendent.
Cette année encore, de la bonne humeur, des chansons et d'impressionnantes bastons sous un soleil de plomb. Et bien qu'incomplète, notre petite troupe des Veilleurs de Nuit a fait encore honneur à sa réputation, buvant, chantant et festoyant toujours jusqu'au petit matin.
Encore d'indélébiles souvenirs, des délires dont nous rirons encore longtemps, quelques actes héroïques, d'autres beaucoup mois. Sans oublier la potion de subtilité que jamais nous ne trouvâmes...
Monter un groupe d'Orcs pour participer à une évènement en tant que joueur libre, et non en figurant, on en rêvait depuis pas mal de temps.
C'est donc dans cette idée que nous avons très tôt dans l'année commencer à former le Clan des Rejetons de Barbakk, et à recruter dans notre entourage les bons candidats au bourrinisme et à la sauvagerie.
C'est donc avec pas moins de 30 Orcs hirsutes, une poignée de Gobelins doués d'une intelligence certaine, et d'une humaine adoptée très jeune que nous partions sans ménagement fouler les terres de Kandorya
Un résultat très réussi, et que des bons souvenirs. Une Taverne Orc, des esclaves humains qui accepterent sans broncher de s'asseoir par terre et de faire la vaisselle, des séances de Zog collectifs, des fêtes jusque tard dans la nuit, des geuletons a s'exploser le ventre, et tant d'autres choses... Rendez-vous l'année prochaine !
Le Trollball d'hiver est toujours un événement attendu avec impatience, parce que c'est souvent la première rencontre de l'année, et l'occasion de revoir bon nombre d'amis après une trêve hivernale toujours trop longue.
Et c'est avec 2 équipes de Celtes que nous allons tenter de faire une meilleure performance que l'année dernière, avec cette fois des tambours et des supporters motivés.
Mais ce tournoi ne nous porte décidément pas chance. Cette année encore, notre bannière se brise, et nous y voyons un signe de la défaite à venir.
Au final, un meilleur résultat que les années passées, avec un match nul et une victoire, et surtout une chouette journée de retrouvailles et de bonne humeur.
Photo : Daynos
Pour cette fin d'année, nous étions conviés sur l'île de Bénizia pour leur bal annuel. Bien que tous masqués, nos noms étaient annoncés en grande pompe à notre arrivée, ce qui réduisait à néant l'anonymat espéré.
Malgré cela et le risque d'être désavoués par certains de nos frères Kelts qui considèrent les Braggians comme des ennemis, nous étions décidés à mener à bien notre mission diplomatique.
Finalement, le déplacement sur cette île loin de chez nous valait la peine. Nous sommes revenus avec assez de nourriture pour calmer la famine qui sévit chez nous, et surtout nous avons acquis de nouvelles terres au Sud de Rochelion.
Cette année à la campagne historique de Galaté, le peuple Kelt sera dignement représenté, et la Harde se prépare à faire route vers Rochelion.
C'est donc à l'auberge du Val Jouin que le rendez-vous était donné. Malgré la confidentialité de la rencontre au sein du campement de notre armée, une Rochelionnaise et une Elfe ont eu la mauvaise idée de s'inviter, ou du moins de se trouver dans les parages. Ni l'une ni l'autre ne sont reparties vivantes.
Le message est clair, les Kelts cette année ni viendront pas avec de douces intentions. Leur armée, la Harde, est en marche, et il serait plus prudent de ne pas se trouver sur leur route.
De plus en plus, le Trollball se démocratise et commence à être pratiqué par des compétiteurs ne venant pas de la communauté Gnistique. C'est maintenant au tour du grand public de vouloir tenter l'expérience, et c'est dans ce but que nous avons répondu présents à l'invitation du Festival de la Samhain de Paimpont.
Bien que les plus nombreux à oser se lancer sur le terrain armes à la main ont été des enfants, nous avons été agréablement surpris de voir se présenter des pères et mères de famille, bien décidés à s'illustrer dignement.
Au final, une animation réussie pour la première édition de ce Festival, et tout le monde repartant content de ce week-end, tant le public que les organisateurs du festival et nous-mêmes.
Dans le cadre du Festival Cidre & Dragon, des trollballeurs de tout horizon sont venus s'affronter sur le sable de Normandie.
Le deuxième opus du Beach Trollball avait pour nous une petite touche de nostalgie. Deux ans auparavant, nous étions présents et c'était la première fois que nous combattions côte à côte.
Le plaisir était donc là de se retrouver avec notre formation bretonno-normande, et de constater que nos progrès dans cette discipline étaient tout de même notables.
Cette année encore, nous ne rentrons pas les mains vides, ce tournoi décidément nous porte chance. Rendez-vous dans deux ans !
Photo : Payanna Artworks
Proposer un événement dans un contexte historique est toujours une entreprise ambitieuse, et obtenir le résultat escompté n'est jamais garanti.
La rencontre sur le thème de la Rome antique proposait des combats de gladiateurs, sur lesquels des citoyens pouvaient parier. Grâce à l'investissement des participants, et aux efforts fait sur les costumes, l'ambiance était au rendez-vous et l'immersion historique très convaincante.
Et c'est dans une ambiance conviviale, sous les yeux de Mars et de Belonne, que nous avons honoré notre part du contrat à l'auberge et à la maison des paris. Nous avons passé un excellent week-end, et on ne demande qu'à remettre ça.
Aller au plus grand GN d'Europe et sûrement du monde, c'est un rêve que nous faisions depuis longtemps. C'est donc avec fierté que nous avons rejoint cette année la faction mercenaires franco-bretonne "La Compagnie Caradoc". La compagnie à l'hermine sur fond noir et blanc est célèbre outre-Rhin pour ses marches au pas et en chansons, et certainement pour ses exploits militaires aussi.
Impossible de décrire tous les bons moments passés là-bas, les rencontres, la ville, les camps, les batailles... Tout est démesuré et sans égal, une immersion incroyable orchestrée par les si sympathiques Gnistes allemands.
S'il faut dire quelque chose, c'est qu'il y a eu un avant et un après Mythodea pour nous, et que nous n'avons qu'une hâte, c'est d'y retourner. Si vous voulez savoir pourquoi, réservez dors et déjà vos vacances pour le mois d'août prochain.
C'est en guerriers Kelts en voyage à travers toutes les contrées du Sud de Galaté que nous nous rendons à cette soirée improvisée, qui allait être à la hauteur de ce qu'on peut attendre d'une soirée tripot. Si certains souvenirs ont eu la bonne idée de s'échapper de nos mémoires à tout jamais, d'autres, inoubliables, ont leur places parmi les plus anthologiques de notre carrière.
Entre autres, nous nous souviendrons longtemps de la danse endiablée de Dame Flora, pirate de Chiba. Les aventuriers médusés de tant de grâce ont jetés jusqu'au dernier tous leurs Doublons, dans l'espoir de voir se dévoiler un peu plus la cuisse qui s'agitait sous leur nez.
C'est seulement au petit matin accompagné d'une sérieuse gueule de bois, que chacun réalisait qu'il était fauché, et que les terribles Pirates de Chiba en étaient sortis gagnants une fois de plus.
Pour ce deuxième opus du plus grand GN de France, nous rempilons chez Mulkesh, malgré une baisse importante de nos effectifs réduisant notre armée de 60 à 20 hommes.
Ceci contribua à revoir notre stratégie. Finies les marches militaires, les chants de guerre, et les longues heures à attendre que l'ennemi viennent se faire poutrer par notre armée. Cette année, bien à l'abri dans notre fort, nous faisions profil bas, ce qui nous a permis au final de n'avoir aucun ennemi déclaré, et d'arpenter la ville sans risque.
Mais malgré une riche histoire et de multiples implications possibles, notre meilleur souvenir restera la journée passée à organiser un mariage Elfe, contre une somme d'argent que nous n'aurions jamais pus espérer gagner autrement. Au final, pas de lancer de Nain, ni effeuillage de guerrier nudiste, mais une fête réussie. Et surtout de très bons moments à tenter d'employer tous ce qui chante, danse, joue, sonne et entonne, parmi le millier de participants présents à Edenorya.
Jouer un Grutok aux Chroniques des Hauts-Royaumes, c'est la garantie d'un retour aux sources, quand nos ancêtres tentaient de survivre en milieu hostile.
Nous nous souviendrons longtemps du transport du matériel et du montage du camp, de nuit et sous la pluie, en pleine forêt, avec pour pimenter le tout, le franchissement d'un fossé et d'une clôture électrique.
Au final, un très bon GN, où notre groupe d'une dizaine de farouches guerriers hirsutes tentait par tous les moyens d'entrer dans le campement réservé aux gens civilisés.
Malgré le massacre total de notre Clan par nos ennemis qui finissaient par assiéger notre camp, nous n'avons pas démérité. Et c'est à nos frères infiltrés dans le camps de la Reine que nous devons nos meilleurs exploits.
Nous reviendrons, et cette fois en force, pour asséner notre vengeance. Les Grutoks ne sont pas morts, et les Hauts-Royaumes devront encore compter avec eux.
On en rêvait depuis longtemps, et nous l'avons fait ! Un Trollball à thème où la compétition laisse aussi la place au fun, au rôle-play et au spectacle, chose importante pour les Gnistes que nous sommes.
Nous ne pouvons que remercier tous les participants, les arbitres, les sponsors et exposants, ainsi que tout ceux qui sont venus aider notre jeune association.
Un week-end réussi grâce à tous, qui nous encourage à continuer de proposer des événements, et nous incite à faire encore mieux la prochaine fois.
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Cette année encore, la Guilde organisait cet événement surnommé BBB, pour Bretagne Baston Bière.
Un très bon week-end donc, avec concours d'hypocras et de tir à l'arc, jeu de Nerf et tournoi de Trollball "Free and Fun".
La Guilde de Bretagne proposait aux associations de présenter leur projet d'organisation, afin d'apporter son aide et son soutien à celles qui en auraient besoin.
La soirée s'est terminée en chanson et en baston, et n'avons pas ménagé nos efforts pour terminer les fûts de bière.
C'est en tant qu'orgas Aagmarites que nous étions présents à cet événement, et cette expérience a été des plus... enrichissante.
Les terribles barbares du nord étaient là pour en découdre, et prêts à étendre un peu plus leur territoire au sud du continent.
Mais malgré nos tentatives insidieuses pour rappeler à l'armée d'Aagmard son devoir et la cause de sa présence ici, les armes se sont tues et la diplomatie l'a emporté.
Réjouissons-nous, car un horrible bain de sang a été évité.
Pour la deuxième fois, nous endossions nos rôles de guerriers Celtes, et nous préparions à recevoir les petits et les grands qui viendraient tenter l'aventure. Nos mines inquiétantes avaient de quoi faire hésiter même les plus courageux.
Fort heureusement, un groupe de farouche Chevaliers, agés de 4 à 12 ans, réussit à trouver notre trace dans la forêt du Val Jouin. Ceux-là avaient décidé d'en découdre en dépit de la peur, bien lisible dans leurs yeux.
Et c'est ainsi, submergés par le nombre et par la fougue de la jeunesse, que nous faisions honneur une fois de plus à l'Esprit de l'Ours, trépassant l'arme à la main et la rage dans les tripes.
Pour ce deuxième opus, nous sommes venus en force ! Que de bons moments avec notre groupe de méchants très laids, attaquants encore et toujours les chevaliers retranchés. Jamais nous nous sommes autant battu en trois jours, et quel plaisir ! Pas de mauvais coup, du fairplay, des beaux combats bien joués...
Nous n’aurons à déplorer qu’une côte cassée, mais c’est une histoire privée, entre deux sauvages voulant se livrer à des pratiques peu honorables.
Que dire d'autre ? Rien, car toute information sur ce week-end pourrait révéler des éléments de l'histoire, et que nous sommes tenus au silence. A bas la censure !
Pour notre première tentative de faire honneur à nos ancêtres Celtes, nous étions décidés à tout donner, et ne pas laisser encore la victoire nous échapper.
Mais à peine la compétition entamée, notre fière bannière toute de bois et de bronze, subissait un odieux vandalisme et se brisait en deux morceaux.Suite à ce mauvais présage, le doute s'est alors installé dans nos rangs, nous perturbant jusqu'à oublier d'enlever nos casques afin de voir arriver les projectiles.
Remporter le tournoi, ce n'était pas encore pour cette fois, mais il s'en est vraiment fallu de peu...
Photo : Aurélie Yvon
Afin de promouvoir le projet Camp du Dragon, nous avons participé au tournage de la vidéo qui allait donner le ton de l'histoire.
En tant que guerriers d'Aagmard, il fallait que donc que nos dialogues soient courts et concis. Mais le metteur en scène en avait décidé autrement. Et c'est comme ça que l'on se retrouve Shaman illuminé, avec un texte des plus étranges, et une place de choix dans le bêtisier.
Puisque cette année-là, le thème était "les femmes vampires", c'est tout naturellement que nous étions invités à venir mettre un peu d'ambiance.
Quel plaisir plus grand que celui de déambuler avec une tronche d'Orc dans les couloirs du théâtre national ? Peut-être grogner pour la remise des prix, investir les salles de projections, ou perturber le discours des organisateurs.
Avoir un rôle dans une telle organisation est un plaisir qui ne se refuse pas. Etre là pour faire une attaque de nuit, rentrer dans le tas à 5 contre 50, et encaisser les coups de guerriers déchainés, ça n'a pas de prix.
Que dire d'autre ? Rien, car toute information sur ce week-end pourrait révéler des éléments de l'histoire, que les futurs participants n'ont pas à connaître.
Oui, parce qu'en plus, il y aura une suite, et nous serons là.
Avoir la place et le temps d'installer son camp, choisir le bon endroit au milieu d'une grande et dense forêt, c'est un privilège rare en GN. L'instinct qui sommeille en nous a vite pris le dessus, et nous poussait rapidement à ramasser des arbres morts pour construire une forteresse. Deux accès piégés, de la toile d'araignée géante, un rat-ogre menaçant, et voilà un campement que personne ne peut approcher sans risquer d'atroces souffrances.
Notre arrivée chez la Caravane des Délices allait finir de planter le décor. Là, de jolies femmes orientales et des marchands bavards nous accueillent, nous proposent du thé et des loukoums. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le charme de l'endroit n'a pour autre but que de vous faire dépenser tout votre argent, vous extirper des informations, ou vous détourner de votre quête...
Photo : La Meute
Une occasion de se retrouver entre passionnés de Grandeur Nature, Trollball, et autres activités dans l'univers du jeu de rôle.
L'occasion aussi de remercier les associations de bénévoles qui œuvrent toute l'année pour qu'on puisse partager tant de bons moments.
Un très bon week-end à festoyer, chanter, danser, et se latter !
L'ambiance était au rendez-vous dans les rangs de l'armée Mulkesh, constitués d'une soixantaine de camarades manifestement contents de se retrouver là ensembles.
Nos innombrables ennemis, bien supérieurs en nombre, s'en sont donné à cœur joie. Nous avons subi de nombreuses attaques, et survécu à bien des charges sanglantes, mais jamais n'avons failli.
En l'an 68, au village Tongre d'Ambrosium, villageois germains et soldats romains cohabitent sous les auspices de la Pax Romana. Mais ce jour-là, le légat de Néron y avait réuni les représentants des principales cités de Germanie.
Après deux jours d'intrigues, d'attaques de barbares, de réunions de chefs, d'indiscipline dans les rangs, de trahisons et de meurtres, les Dieux penchèrent manifestement du côté des Germains.
Sûrement courroucé par l'émergence du culte pour un Dieu unique, le panthéon romain devait regarder sans mot dire la nouvelle débacle des légions sur ces terres hostiles. La Germanie ne sera jamais sous le joug de l'Empire...
L'évènement était organisé dans le cadre de l'InterCom, qui réunit chaque année les guerriers bretons de la Compagnie Caradoc, ainsi que leurs amis.
Un site magnifique, des créatures fantastiques, une armée ordonnée, d’illustres batailles, des bretons... Tout était réuni pour que ce week-end reste dans nos mémoires.
Parce qu'il faut bien de temps en temps trouver des bénévoles pour tester les règles de jeu, nous répondions présents à cet appel lancé sur un réseau social bien connu.
Bien motivés, nous arrivions lourdement chargés de nos coffres, nos armes, nos costumes, nos bannières, et même de bois pour le barbecue.
Une fois de plus, c'est la bonne humeur mêlée à l'envie de se mettre sur la tronche, qui allait faire de ce week-end une vraie réussite. Sans oublier le montage improbable de la tente "2 heures", et finalement le repli à 7 dans une tente 2 places...
Avec une équipe composées d'athlètes venus d'un peu partout, qui pour la plupart ne se connaissaient pas, ce week-end fut avant tout une histoire de bonnes rencontres et de franche camaraderie.
Après deux jours de compétition, avec le soleil qui vous tabasse le jour et le froid qui vous saisit la nuit, nous étions satisfaits de notre performance. Mais qui ne serait pas heureux de revenir avec un trophée, des coups de soleil, une angine, et tant de bons souvenirs.
Photo : Baboosha
Sous la bannière des Sangliers de Cornouaille, nous avons parcouru de très nombreux kilomètres en terrain difficile, participé à de nombreuses batailles, et survécu à bien des embuches.
Mais l'action la plus remarquable de notre compagnie fût sans nul doute la fameuse charge sauvage face aux armées ennemies. Charge à 10 qui aurait pu être héroïque si nous n'avions pas eu à dévaler un champ fraîchement labouré, face à 100 hommes qui attendaient en ligne qu'on arrive sur eux bien essouflés.
Après avoir vainement cherché le responsable qui avait crié "chargez !", nous décidions d'assumer pleinement cette attaque qui resterait longtemps dans les annales de la guerre. Notre légende était née et notre bataillon, plus uni que jamais, allait continuer longtemps à arpenter les champs de bataille.
Qu'on se le dise, les Belges ne sont pas uniquement d'impressionnants organisateurs, des camarades sympathiques et des brasseurs de bières fines. Ce sont également de doux rêveurs, qui assument sans problème leur penchant pour l'onirisme fantastique.
Pendant Avatar, chacun joue son rôle dans un rêve, et personne ne semble savoir qui il est réellement, ni d'où il vient. Mais le rêve peut aussi se transformer en cauchemar. Et c'est ainsi qu'on se retrouve en pleine nuit attaché à un gibet, torturé et finalement égorgé. Tout ça pour avoir voulu vendre un renseignement dans un tripot pirate, qui ne servait que du rhum.